POIVRE SAUVAGE DE MADAGASCAR
voatsiperifery : Un poivre sauvage de Madagascar très rare et aromatique.
50 g en pot
Un poivre plein d'originalité, totalement atypique, dont on peu devenir "addict" ...
Origine : Île de Madagascar, forêts tropicales du Sud-ouest de l'île. Récolte pas encore franchement commerciale, la variété n'étant pas cultivée et poussant à l'état sauvage. Revente par les fermiers sur les marchés locaux ou à Antananarivo. L'intermédiaire à qui nous l'achetons est attaché à la récolte traditionnelle (atteindre le haut de la liane pour cueillir les jeunes poussent qui constituent l'épice), qui tend à disparaître rapidement : la production étant limitée (1% de la production de poivre noir à Madagascar), et la demande très forte, de plus en plus de lianes sont coupées au ras du sol plus pratique et rapide ... mais cela risque de mettre à terme l'espèce en danger !!
Caractéristiques ? Nez puissant avec des arômes complexes, boisés et citronnés, évoquant le poivre de Setchuan et le poivre long. Piquant, mais moins qu'un poivre rond "classique" (piper nigrum) avec un goût persistant épicé, ce poivre change totalement le goût d'un plat, un peu comme un mélange d'épices ...
En cuisine? Son goût caractéristique fait qu'il emporte tout sur son passage ... aussi ne pas se lancer dans des mélanges aventureux avec d'autres épices et herbes, et l'associer avec des aliments qui ont du corps! Magnifique avec des viandes rouges grillées, des crustacés (homard, palourdes), un poisson gras, du canard (et son foie gras!) et en sucré, avec des desserts à base de fruit rouge. Il ponctue brillamment un fondant ou une crème au chocolat à plus de 65% de cacao de préférence.
Conseils d'utilisation : Le poivre voatsiperifery passe dans un (bon) moulin à poivre mécanique. Ne pas s'inquiéter si la mouture n'est pas parfaite car il n'est pas très piquant. On peut aussi le concasser finement au mortier. A rajouter en fin de cuisson pour préserver ses arômes délicats.
Pour les curieux ... Cette variété de poivre n'existe pratiquement qu'à Madagascar. C'est le fruit d'une liane qui s'enroule le long de grands arbres de la forêt tropicale du Sud-est de l'île. Sa récolte est complexe car la jeune pousse, qui donnera l'épice, se situe en haut de la liane ... soit parfois à 15 mètres de haut! Elle est donc manuelle, effectuée essentiellement par les communautés villageoises. Son nom vient de "Voa", fruit, et "Tsiperifery", le nom de la plante en Malagasy. Sa production est limitée, et son utilisation culinaire peu connue sur l'île (plutôt un usage en médecine traditionnelle). "La" découverte peut-être de ces dernières années pour les poivres, un peu comme l'avaient été les baies roses au début des années 1970. Un futur « grand classique » ?